Parce que ce n’est pas toujours facile d’être un enfant au 21^ème siècle…

• “Dépêches toi !”
• “On n’a pas le temps !”
• “Ce n’est pas le moment de faire un caprice !”

Leur planning journalier sont parfois plus rempli que le notre… Crèche, unité d’accueil le matin avant l’école et après, école, cantine puis sport, musique bref il y a de quoi périodiquement « péter un plomb ». Certains enfants passent plus de temps en crèche ou en accueil extra-parental qu’à la maison. Le but n’étant évidemment pas de culpabiliser mais de faire prendre conscience…

Isabelle Filliozat indique que la meilleure façon de comprendre le besoin caché qui s’exprime derrière un caprice est de tenter de le comprendre :

• Que se passe-t-il ?
• Pourquoi l’enfant agit-il comme ça ?
• Qu’est-ce qui le gêne ?
• Quel est le besoin que l’enfant cherche à exprimer ?
• Qu’accepte-t-il ?

Comprendre les besoins physiques et psychologiques de nos enfants est essentiel et les neuro-science-émotionnel ont fait des progrès remarquables ces quinze dernières années !

Avant 5 ans, l’enfant ne peut pas contrôler ses émotions : il est incapable de prendre du recul sur ce qu’il vit. Un petit enfant vit les émotions avec beaucoup plus d’intensité que les enfants.

Catherine Gueguen fait référence à la capacité de « réévaluation » des adultes : quand nous sommes confrontés à une difficulté, une frustration, une peur, un conflit relationnel, une colère, nous avons la capacité mentale de donner une autre signification à la situation que nous vivons : raisonner, s’apaiser, revoir notre attitude, repenser notre façon de percevoir l’autre, se mettre à sa place, trouver des solutions pour améliorer la situation.

Cette réévaluation implique des structures cérébrales qui sont encore immatures chez les enfants de moins de 5 ans.

Par ailleurs, le cerveau n’est pas complètement mature avant… 25 ans (voire 30 ans selon certains neurochercheurs !).

Donc plus on apprend tôt … mieux c’est…